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Roy Jacobsen, "Juste une mère" - épreuves corrigées…

Note de service - Correction des épreuves de « Juste une mère » de Roy Jacobsen - 14 décembre 2023

J’ai terminé la relecture des épreuves de « Juste une mère », de Roy Jacobsen.

Il s’agit du quatrième roman consacré à Ingrid Barrøy, et à son île du Nord de la Norvège.
On y retrouve les personnages que l’auteur a su développer au fil des ans, on retrouve cette volonté de vie et de survie face à l’Histoire et aux éléments.
Et on retrouve aussi cette force et cette poésie que l’on a déjà pu voir à l’œuvre chez le grand romancier norvégien. C’est un livre magnifique.

Cela paraîtra en mars prochain dans notre collection Du Monde Entier.
J’en reparlerai.

Un Chant de Noël de Charles Dickens, illustré par Manuele Fior - Nouvelle traduction

Note de service: Un Chant de Noël de Charles Dickens, illustré par Manuele Fior, Futuropolis (collection « La petite littéraire »)

Alors que tout le monde se prépare à fêter Noël, Ebenezer Scrooge refuse les invitations. Pour ce vieux grincheux que tout le monde préfère éviter, Noël se résume à un simple mot : « baliverne ! » Mais ce soir-là, les esprits de Noël en décident autrement. Le vieil avare reçoit la visite de trois fantômes, passé, présent et futur, qui lui donnent une leçon de vie.

Classique de la littérature paru en 1843, Un chant de Noël est considéré comme l’« œuvre la plus parfaite » de Dickens : c’est son premier et plus célèbre conte. Adapté au cinéma, à la télévision, en dessin animé, en bande dessinée, il a même inspiré le personnage de l’Oncle Picsou ! Il retrouve dans cette édition une nouvelle jeunesse, par sa nouvelle traduction d’Alain Gnaedig et les illustrations de l’immense Manuele Fior.

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Voilà, je peux dire sans crainte que je me retrouve ici en excellente compagnie. Je remercie vivement Alain David de Futuropolis, qui m’a confié cette nouvelle traduction.
J’en reparlerai plus en détail.

Ce qui me frappe toujours chez Dickens, qui n’est ni bien compris ni vraiment connu dans le monde francophone, c’est son talent à raconter des histoires, à construire son intrigue, à la faire vivre, à se glisser dans la peau et la psychologie de ses personnages, sans les juger, ou du moins, sans les condamner.

En fait, je trouve que le message de Dickens, s’il y en a un, est un constat très banal: si les gens se comportaient comme il faut, le monde serait ce qu’il doit être.

Ce très bel album fait une lecture de saison tout à fait indiquée. Alors: Bonne lecture!

« Comment le Père Noël descend par la cheminée » Mac Barnett et Jon Klassen - traduction

Note de service: Comment le Père Noël descend par la cheminée -  Mac Barnett et Jon Klassen

À l’heure où la fin d’année approche, une des seules vraies questions métaphysiques qui se pose à l’humanité est donc: « Comment le père Noël descend par la cheminée »?

En lisant le nouvel album du formidable duo Mac Barnet et Jon Klassen, vous aurez un début de réponse à cette interrogation fondamentale. C’est publié par Pastel, et c’est le sixième album du duo Mac Barnet & Jon Klassen que je traduis.

Bonne lecture!

Mademoiselle Julie - Nouvelle traduction et édition critique

Note de Service
Mademoiselle Julie - Nouvelle traduction et édition critique à paraître chez Folio Théâtre en octobre 2023


Il y a quelques semaines, j’ai corrigé les épreuves de ma traduction de Mademoiselle Julie, le chef-d’œuvre absolu d’August Strindberg. Cette nouvelle traduction est accompagnée d’une préface d’Ulf Peter Hallberg, qui a réalisé une remarquable édition critique de la pièce, avec notamment une étude approfondie de la réception de la pièce depuis sa création.

On aurait envie de dire que Nantes entretient un lien particulier avec la pièce de Strindberg. Le premier traducteur de Mademoiselle Julie, en 1893, est Charles de Bigault de Casanove, professeur d’histoire au lycée de Nantes et conseiller municiapl en 1908. En 2023, le nouveau traducteur de Mademoiselle Julie, c’est moi, ancien élève du lycée Clémenceau à Nantes. Tout s’explique, n’est-ce pas?

"La Promesse" de Jan Guillou

Note de service: « La Promesse » de Jan Guillou - mai 2023

Il y a dix-sept ans de cela, j’ai traduit « Le Chemin de Jérusalem », le premier volume de la trilogie d’Arn le Templier, du Suédois Jan Guillou. Il est ressorti récemment, toujours publié par les éditions Agone, sous le titre « La Promesse - Le royaume au bout du chemin, tome 1 ».

Et c’est une bien bonne nouvelle. Cette « Promesse » raconte la jeunesse d’Arn Magnusson, né en 1150 et élevé par les Cisterciens. Avant de se faire Templier, Arn est le témoin des rivalités politiques qui agitent le territoire qui va devenir la Suède.

Ce roman historique et populaire dans le sens exact du terme, c’est-à-dire destiné à être lu par tous, prend à contre-pied la vision habituelle d’un Moyen-Âge sombre et barbare. C’est le roman d’une aventure, certes, mais c’est également le moyen pour Jan Guillou de montrer d’autres facettes de cette époque et de défendre les valeurs de tolérance et d’humanisme dont son héros est porteur.

Enfin, pour 13€, le lecteur peut se divertir et s’instruire pour une dépense très raisonnable.

Clap de fin

Choses vues - Clap de fin - février 2023
C’est le clap de fin à la Maison Julien Gracq. Ce mois de résidence est passé très vite, peut-être trop vite… En tout cas, ce fut un mois de rencontres et de découvertes passionnantes, à la Maison et autour.
Ce fut un mois productif, avec un roman terminé et deux autres projets en cours.

Henrik Nordbrandt (1945-2023)

Henrik Nordbrandt (1945-2023)

Un des plus grands poètes de notre temps vient de disparaître aujourd’hui.
Henrik Nordbrandt est l’auteur d’une œuvre considérable, hélas peu traduite en français, qui explore le monde et la langue sans concession.
Avec C.G. Bjurström, nous en avons traduit et publié un peu pour la revue Nrf.
Je l’ai rencontré à Copenhague, grâce à son éditeur Hans Jørgen Brøndum, et il me laisse ce souvenir impérissable d’un homme habité par la poésie et d’une élégance peu commune.

Dans Støvets tyngde (Le Poids de la poussière) il écrivait:
« Face à moi, il y a la mer, derrière moi, les mots. »


Photo Lars Hansen en 1996.

Atelier d'écriture à la Maison Julien Gracq

Choses vues et vécues - 21 Janvier 2023
Je tiens à remercier la Maison Julien Gracq de m’avoir permis d’animer un atelier d’écriture dans la bibliothèque remarquable de la Maison, et je tiens également à remercier les participants d’avoir si généreusement partagé leurs productions durant ce moment, « En lisant, en écrivant - Un balcon sur la Loire », sous l’œil d’un capteur d’instantanés…


https://maisonjuliengracq.fr/alain-gnaedig-2/