Entretien dans Presse-Océan sur "Le Grand Chemin Nantais"

Aujourd’hui, publication dans le quotidien « Presse-Océan » d’un entretien mené par Stéphane Pajot sur Le Grand Chemin Nantais et mon travail.
Avec quelques questions très personnelles sur l’écriture, l’auteur contemporain que je défends - bien sûr, c’est Roy Jacobsen! -, et mon « coin de Paradis »…

Un périple nantais

« Le Grand Chemin nantais »

Voilà sur une carte à quoi correspond l’itinéraire du périple de 161 km.

J’emploie à dessein le mot « périple », car je rappellerai qu’il vient du latin « periplus », qui vient tui-même du grec « π ε ρ ι » (autour) et « π λ ε ́ ω » (naviguer). Oui, j’ai « navigué autour de Nantes… Et c’est de cette navigation que parle Le Grand Chemin nantais.

Le Grand Chemin Nantais - Alain Gnaedig

Note de service - Le Grand Chemin nantais

C’est vendredi prochain, le 31 mai, que paraîtra mon nouveau livre, Le Grand Chemin nantais, aux Éditions Le Mot et le Reste.

Je délaisse ici le genre du roman pour celui du récit de voyage.

Mais de quel genre de récit de voyage parle-t-on? En effet, il s’agit d’un périple de l’infra-ordinaire sur le GR du Pays Nantais, une boucle de 161 km autour de Nantes, parcourue dans les deux sens…

Pour en savoir plus, on peut lire le livre, bien entendu.
Et, le jour même de la sortie du livre, j’aurai le plaisir de le présenter au Théâtre La Ruche, à Nantes, à partir de 20:30, dans le cadre d’une soirée « un auteur, un compositeur ».
Le compositeur qui viendra apporter des ponctuations musicales n’est autre que le grand contrebassiste Simon Mary, et la soirée sera animée par l’écrivain Jean-Louis Bailly.

J’en reparlerai, bien sûr.


https://theatrelaruche.wixsite.com/laruche/mai/uauc-gnaedig

Choses vues - Le phare qui voulait voir la mer

Choses vues - Le phare qui voulait voir la mer - Mai 2024
Le phare de Paimbœuf dresse sa tour sur une rive de l’estuaire de la Loire maritime, mais il est trop loin des vagues pour que ses éclats rebondissent sur l’océan. Il est le seul phare de France à n’avoir jamais vu la mer. 

L'Aventure est au coin de la rue

Choses vues - Aventure au coin de la rue - Avril 2024
Comment peut-on dire que l’aventure est au coin de la rue quand l’espace est courbe?
Ami visiteur et lecteur, sauras-tu identifier cette petite cité de caractère?

Doors of Perception - Avril 2024

Choses vues - Doors of Perception - Avril 2024
De temps en temps, dans le monde réel, on croise des portes qui donnent accès sur l’irréel ou le sur-réel. Rock’n’roll is here to stay.

Une nouvelle traduction en cours: « Fra i nat sover jeg på taget », de Jens Christian Grøndahl

Note de service - Une nouvelle traduction en cours: « Fra i nat sover jeg på taget », de Jens Christian Grøndahl

Il y a quelques jours, après un relecture attentive du roman, j’ai commencé la traduction de « Fra i nat sover jeg på taget » [À partir de cette nuit, je dormirai sur la terrasse] de Jens Christian Grøndahl. C’est le seizième livre de Jens Christian Grøndahl que je traduis.

Il s’agit d’un court roman dans lequel Jens Christian Grøndahl explore des thématiques très contemporaines et toujours actuelles : le vieillissement, les réactions des autres à la maladie incurable dont l’issue est malheureusement connue, les relations ratées, les regrets, les abus de pouvoir toxiques dans les milieux culturels, l’amour improbable, la résilience. Et tout ce qui fait une vie, avec ce regard si subtil et particulier du grand auteur danois.

J’en reparlerai, bien sûr.

Roy Jacobsen - Juste une mère

Juste une mère de Roy Jacobsen paraît ce jeudi 14 mars dans notre collection Du Monde entier, chez Gallimard. C’est le septième roman de l’immense écrivain norvégien que je traduis.

« L’océan est insondable, le plus souvent, il brise un homme par sa force brute mais, en de rares occasions, il l’emporte avec lui par son silence. »
 
Après un long voyage, Ingrid est de retour sur l’île de Barrøy. La vie reprend, stable et banale en apparence, mais la guerre projette encore des ombres noires sur la Norvège. C’est ainsi que, un jour, un gamin de cinq ans aux origines obscures et tragiques débarque sur Barrøy. Ingrid et sa fille Kaja se sentent alors responsables de Mathias, l’orphelin qui devient rapidement un membre essentiel de la collectivité de l’île isolée.

Juste une mère est le quatrième volume consacré à Ingrid Barrøy, inauguré par Les Invisibles. C’est un roman sur la perte et la responsabilité, l’abandon et la dignité, mais c’est avant tout l’histoire d’une femme forte, prête à tout pour sauver sa famille, son monde et son île.

Je dirais que l’on retrouve ici tout le talent de Roy Jacobsen, qui sait si bien décrire avec cette énergie et cette poésie l’essentiel de la condition humaine, et la lutte de gens modestes avec l’Histoire et la nature. Si vous ne ressentez rien en lisant ce livre, mon diagnostic sera simple: il serait grand temps de vous faire greffer un cœur.